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MONDUS VIVENDI

Un tour du monde en famille

grenouille
carte ancienne accueil
visages face à face Ethique

Le développement durable ou l'amitié entre les peuples résonnent comme des caisses vides tant qu'ils ne sont pas incarnés dans nos gestes les plus quotidiens, dans nos façon d'entrer en relation les uns avec les autres. Parmi les milles et unes façons de voyager, il en est qui saccagent et d'autres qui respectent ; il en est qui humilient la terre et les hommes et d'autres qui fraternisent. La question éthique est essentielle à ceux qui se soucient de construire à chaque pas un monde moins triste.

A voir : Ethique du voyage // Compensation carbone // hébergement web // Charte éthique du voyageur


Ethique du voyage

La question éthique a de vastes contours et a trouvé depuis peu des répercussions dans le monde du voyage à travers les notions de tourisme durable, solidaire ou éco-responsable. L'offre d'écotourisme reste cependant très marginale face au tourisme de masse. En reprenant la distinction opérée par Epictète entre "ce qui dépend de moi" et "ce qui ne dépend pas de moi", on peut toujours agir déjà chacun à son niveau, sans attendre une transformation globale qui nous échappe en grande partie.

La question éthique concerne les valeurs, façons de vivre, de penser, de dépenser que nous transportons avec nous, parfois à notre insu. L’Autre agit alors comme un révélateur et les nombreuses situations de confrontation à la misère, à la mendicité, aux croyances religieuses, aux coutumes étranges rencontrées font du voyage une sorte de loupe qui nous mesure à nous-mêmes.convoi de bus
Entre le « sauveur de l’humanité » qui déséquilibre des économies locales fragiles par une générosité malvenue et l’indifférence du « consommateur » qui attend partout un service à la hauteur du prix qu’il a payer pour venir jusqu’ici, on pressent bien qu’il y d’autres voies à ouvrir. Mais les choses ne sont jamais simples et le touriste (entendre ici l’homme blanc occidental qu’on ne peut cesser d’être qu’au risque d’une pitoyable imitation des locaux) est parfois vu comme un dollar ambulant ou une cible facile, rendant l’idée même d’une rencontre amicale incertaine.

Si le voyage peut ouvrir des horizons de pensée, on est souvent en voyage tel qu’à la maison. Celui qui n’a aucun souci de l’environnement dans son quotidien polluera allègrement les plus beaux sites du monde. Et que dire de ces touristes en troupeaux qui escaladent Uluru, rocher sacré pour les Aborigènes d’Australie et source de leur histoire ? Il est paraît-il un plein hangar de pierres, terre, sable renvoyés par des voyageurs indélicats accusant leur précieux butin de leur avoir porté malheur, selon la légende. Mais celui-ci ayant quitté les lieux ne peut plus y retourner et se trouverait conservé à l’écart.

Comme disait ce bon vieux Sénèque à Lucilius : "partout où vous irez, vos vices vous suivront. Socrate dit à un homme qui se plaignait comme vous : «Vous vous étonnez de ne tirer aucun fruit de vos voyages : c'est toujours vous que vous transportez.» La cause qui vous a mis en route, s'attache à tous vos pas". Dans l'idée, il vaudrait mieux ne pas partir avec soi-même, mais là, ça devient vraiment compliqué ! Qu'on le veuille ou non, on trimbale avec soi des habitudes et habitus, une culture incorporée qui nous habite à notre insu, ces "patterns of culture" chers à l'anthropologue Ruth Benedict. Le savoir, c'est déjà s'ouvrir à l'idée que je puisse être moi aussi l'étranger de l'autre. [ Pour des approfondissements sur cette question complexe de la rencontre des cultures, voir la rubrique "pensées vagabondes". ]


Nous avons tous en tête l’image du touriste occidental servant de repoussoir aux voyageurs en quête d’une plus grande authenticité : l’ « allemandenshort » magnifiquement décrit par Julien Blanc-Gras dans son livre « Touriste » (Au diable vauvert, 2011). 
Il n’est pas question toutefois de comparer ici la noblesse des diverses façons d’être et de voyager, mais de prendre conscience que notre passage n’est neutre ni pour l’environnement, ni pour les économies locales. Il s’agit alors d’adopter certaines habitudes et attitudes qui peuvent peser dans la balance en faveur d’un plus grand respect de l’autre, des cultures, de la nature, et finalement de soi-même. Cette volonté même est déjà porteuse d’une éthique de l’attention et de la discrétion. Ce monde que nous voulons découvrir n’est pas un terrain de jeu pour riche occidental en quête de divertissements ; c’est un monde vivant et habité qu’il s’agit d’effleurer sans l’abimer.

Cette démarche éthique est la source du choix du sous-titre du site : "un monde en vie, des modes de vie". Ces deux dimensions sont importantes à considérer dans une démarche éthique où il ne s'agit ni de sacrifier l'homme à la nature, ni la nature à l'homme; mais bien de tendre vers un équilibre respectueux de l'un et l'autre.

 

Voici quelques ressources permettant d’aller plus loin sur ces questions :

  • Nous faisons notre et partageons les conseils de la Charte éthique du voyageur élaborée par l'association "agir pour un tourisme responsable" (télécharger ici en PDF icone PDF ou lire ci-dessous)
  • Voir aussi la Charte du tourisme durable de Lanzarote (télécharger ici en PDF icone pdf)

  • Pour envisager un voyage éco-responsable, plusieurs ouvrages permettent d’y voir plus clair ainsi que des guides édités par Lonely planet (itinéraires responsables), le Guide du Routard (Tourisme Durable) ou Petit futé (guide de l’écotourisme et Tourisme solidaire), etc. Pour un large choix d’ouvrages, on peut consulter à ce sujet UNITERRE (click sur le logo):
  • logo uniterre

  • Voir aussi la page du site Eveil : Tourisme Responsable et Solidaire ou, pour s'y retrouver dans les définitions, la page de Voyages pour la planète.
  •  

    Compensation carbone

    Les voyages en avion sont polluants et entreprendre un voyage qui comporte de nombreux trajets avec ce moyen de transport suppose de prévoir une compensation volontaire des émissions de gaz a effet de serre (GES) émis.

    La "Charte de la compensation volontaire des émissions de gaz à effet de serre" de l'ADEME propose les définitions suivantes :
    (télécharger la Charte en PDF icone PDF)

    " D’un point de vue générique, la compensation carbone est un mécanisme de financement par lequel une personne physique ou morale substitue partiellement ou totalement à une réduction à la source de ses propres émissions, l’achat auprès d’un tiers d’une quantité équivalente de crédits carbone.
    Le principe sous-jacent à la compensation carbone est qu’une quantité donnée de gaz à effet de serre émise dans un endroit peut être « compensée » par la réduction ou la séquestration d’une quantité équivalente de gaz à effet de serre en un autre lieu. Ce principe de « neutralité géographique » est au coeur des mécanismes mis en place par le Protocole de Kyoto.éolienne dans un champ

    Dans le cadre particulier de la compensation volontaire, celle-ci vise plus spécifiquement le recours à ce processus par des acteurs qui ne sont pas soumis à une contrainte réglementaire pesant sur leurs émissions de gaz à effet de serre (comme par exemple dans le système communautaire d’échange de quotas d’émission), ou qui souhaitent aller au-delà de leurs obligations. Des personnes physiques ou morales peuvent vouloir compenser partiellement ou
    totalement leurs émissions en acquérant, à fin de destruction, des unités de réductions d’émissions ou des séquestrations générées par des projets réalisés par un tiers".

    pour plus d'informations, voir le site de l'ADEME, compensation CO2.

    Il est ainsi possible de limiter l'impact de son voyage en consentant à inclure dans le prix de son billet d'avion un surcoût lié à la compensation carbone des GES émis. Pour calculer ceux-ci et agir en faveur de l'environnement, il existe divers projets développés par des compagnies aériennes (Quantas, Malaysia Airlines, etc.) ou par des opérateurs comme Action Carbone (site en français) ou Carbonfund.org ("reduce what you can, offset what you can't" - Réduisez ce que vous pouvez, compenser le reste). Avec ce dernier, il est possible de choisir le type de projet que l'on souhaite soutenir.

    Les sites de compensation carbone (carbon offset) comportent des calculateurs de distances (par exemple ici) qui permettent de connaître la distance entre les diverses villes du monde et de mesurer l'impact sur l'environnement en fonction des kilomètres parcourus. Les tarifs de compensation proposés varient selon les opérateurs.

    Il est possible de compenser ses vols un par un, ou de souscrire à des packages relatifs à la vie quotidienne ou aux transports. C'est cette dernière solution que nous avons retenue en passant par carbonfund.org où nous avons compensé 200 000 miles en avion pour la somme de 378 $. Le surplus de 50 000 miles par rapport à nos vols vise à compenser nos transports en terrestre au cours de notre voyage.

    Notre itinéraire en avion représente une distancede 60 681 kms ; soit 37 707 miles chacun (donc 150 828 miles pour 4 personnes).

    Distances
    Vols Distance (Km)
    Paris – Pékin  8217
    Pékin – Kuala lumpur  4348
    Kuala lumpur – Jakarta 1188
    Dempasar – New-delhi 5815
    New-delhi – Bangkok 2926
    Hanoï – Adélaïde 7118
    Sydney – Christchurch 2139
    Auckland – Papeete 4094
    Papeete – Los Angeles 6627
    Los Angeles – San José 4390
    San José -  Cuzco 2948
    Cuzco – Lima 573
    Santiago – Buenos Aires 1128
    Rio – Paris 9170
    Total / personne 60 681 (37 707 miles)
    TOTAL pour 4 personnes 242 724 (150 828 miles)

     

    La compensation carbone de nos vols représente un surcoût pour notre voyage, mais s'inscrit dans le prolongement des mesures que nous avons déjà mises en place dans notre quotidien pour réduire nos émissions polluantes. Le respect du protocole de Kyoto commence par chacun d'entre nous, avec des effets démultipliés à l'échelle d'un Etat si chacun joue le jeu d'une planète plus saine à laisser aux générations futures.

    Hébergement web

    Le développement durable comporte au plan énergétique trois dimensions :


    Notre site est ainsi hébergé chez HostPapa qui utilise des énergies renouvelables et 100 % vertes.

    terre

    Charte éthique du voyageur

    NB : Cette charte est éditée par l'association "agir pour un tourisme responsable"

    Le respect est le gage d’une meilleure rencontre

    L’un des attraits du voyage tient à la diversité des peuples et des cultures rencontrés. Or, chaque culture, religion et mode de vie est soumis à des règles et à des traditions qu’il convient de respecter et de comprendre, plutôt que de juger. Le voyage ne se conçoit pas sans respect et humilité vis-à-vis des personnes, des biens, de la culture et du mode de vie du pays visité. Ce respect se traduit par des attitudes simples, au jour le jour.

    • Chaque pays vit selon un rythme qui lui est propre. Dans certains cas, la hâte et l’impatience ne sont pas les meilleurs moyens de s’attirer la sympathie.

    • Les tenues trop moulantes, trop dénudées, trop ostentatoires ou trop décontractées sont, dans certains pays, susceptibles de choquer. Il en va de même des codes régissant les contacts corporels (caresser la tête d’un enfant, serrer la main d’une femme pour un homme, s’asseoir à côté d’une femme, s’embrasser en public, montrer quelqu’un du doigt…).passage furtif devant habitat

    • Une bonne photo se fait avec son sujet, pas contre lui. Les photographes ont tout à gagner à prendre le temps d’établir un climat de confiance, à demander l’autorisation de filmer ou de photographier (auprès des parents pour les enfants) et à se conformer aux éventuels refus.

    • Il est préférable de ne promettre d’envoyer des photos aux personnes photographiées que si on est certain de pouvoir respecter son engagement (y compris dans le cas où une contrepartie ou une rétribution serait demandée). L’usage du polaroïd permet d’honorer sa promesse immédiatement.

    • Respecter les vaccinations conseillées permet d’éviter l’introduction de maladies dans le pays visité. Il est important d’utiliser les traitements antipaludéens en respectant les recommandations de l’OMS : les surdoser présente le risque d’augmenter la résistance des souches au détriment des populations locales.

    • Le tourisme sexuel est une atteinte à la dignité humaine condamnée par les lois. Au premier abord, il ne ressemble pas toujours à la prostitution. Nombreux sont les exemples de voyageurs qui rentrent de tel ou tel pays émerveillés de la « fantastique liberté sexuelle » (!) de ses habitants, sans même réaliser qu’elle n’est motivée que par la misère ambiante.

    L’argent, les biens, la nourriture, n’ont pas partout la même valeur

    La différence de niveau de vie entre le voyageur et la population du pays d’accueil, lorsqu’elle existe, peut être à l’origine d’incompréhensions et de dérives. Être accueilli dans un village ou une famille équivaut dans certains cas à un grand sacrifice pour les communautés locales. Ce qui est offert au voyageur, tout comme ce qu’il offre, doit être mesuré en valeur locale.

    • Dons et cadeaux ne sont pas des gestes innocents. Ils peuvent parfois prendre une connotation condescendante, méprisante ou déplacée (jeter par exemple des pièces ou des bonbons à des enfants afin de s’en débarrasser…). Les cadeaux, dons et pourboires trop importants, compte tenu du niveau de vie général du pays visité, déstabilisent les équilibres économiques locaux. Les enfants qui reçoivent de l’argent pour des photos ou parce qu’ils mendient ne sont plus scolarisés, gagnent plus d’argent que leur père : ceci peut créer d’importantes distorsions dans les structures familiales (non-respect du père et des anciens).charette tirée par un âne

    • Certains dons peuvent s’avérer dangereux lorsqu’ils sont distribués au hasard, notamment les médicaments. Les hôpitaux et dispensaires, lorsqu’ils existent, sont souvent plus à même de les gérer. De la même façon, les bonbons et sucreries ont des conséquences longtemps après notre passage (caries dentaires).

    • Utiliser les hôtels locaux plutôt que les chaînes hôtelières d’état ou étrangères, les transports locaux, les services rémunérés des communautés locales (guides, cuisiniers, muletiers, porteurs, ménage…) est souvent le meilleur moyen de les faire bénéficier directement de l’argent du tourisme.

    • Un appareil photo ou simplement une paire de chaussures peuvent être l’équivalent de plusieurs mois ou d’années de salaire aux standards du pays visité. Les exhiber ou les traiter sans ménagement peut s’avérer choquant ou être mal compris.

    • Le marchandage fait culturellement partie de la tradition commerciale de certains pays. S’y refuser est souvent mal interprété et peut contribuer à l’augmentation du coût de la vie. En revanche, il ne faut pas oublier que des sommes dérisoires pour le visiteur peuvent être d’une grande importance pour celui qui les reçoit.

    • En règle générale, les voyageurs doivent se garder d’abuser de la tentation de populations démunies à vendre des objets sacrés, traditionnels, ou faisant partie du patrimoine du pays (sauf s’ils sont fabriqués à la seule fin d’être vendus aux touristes).

    Seule reste l’empreinte de nos pas

    L’espace naturel et les sites culturels sont souvent les principales richesses touristiques d’un pays et la première motivation des voyageurs qui s’y rendent. Les voyageurs ont donc une responsabilité vis-à-vis de l’environnement du pays d’accueil.

    • Les voyageurs se doivent d’éviter de laisser derrière eux leurs déchets, quels qu’ils soient. Tous les moyens (emballages biodégradables, etc.) permettant de limiter les déchets nés du tourisme doivent être utilisés. Mieux vaut limiter, dans ses bagages, les emballages qui devront être laissés sur place.

    • Il est préférable de rapporter avec soi les déchets non-destructibles (sacs plastiques, piles et batteries, etc.) après un voyage dans un pays ne disposant pas d’infrastructure d’élimination des déchets.lapin près d'un botte de paille

    • Certains déchets (papiers, papier hygiénique, etc.) peuvent être facilement brûlés, bien que, dans certaines cultures, le feu ait un rôle sacré, et il peut s’avérer choquant de l’utiliser pour détruire les déchets. Il faut en règle générale se renseigner sur les comportements locaux de gestion des déchets. Dans certaines régions, les boîtes de conserves peuvent être, par exemple, laissées aux populations locales qui les recyclent en bijoux ou objets utilitaires.

    • Il est préférable dans certaines régions d’utiliser du gaz ou d’autres moyens de combustion peu consommateurs de bois pour faire sa cuisine. Si aucune solution de cuisine au gaz n’est possible, mieux vaut avoir recours au bois mort trouvé au sol. Le charbon de bois est grand consommateur d’arbres verts et vivants.

    • Certains écosystèmes fragiles imposent le respect de précautions particulières : ne pas sortir des sentiers ou conduire hors-piste, limiter le piétinement, ne pas utiliser de moyens de locomotion à moteur, etc.

    • L’observation des animaux ne doit pas modifier leur comportement naturel et déranger leur vie quotidienne. Il est préférable de garder une distance que les animaux considèrent comme sûre et d’éviter de faire trop de bruit.

    • Les équipes locales qui vous guident dans l’observation animale sont parfois prêtes, pour de l’argent ou pour faire plaisir, à ne pas respecter ces règles. Alors que l’observation d’un animal non perturbé est finalement plus intéressante que celle d’un animal stressé par votre proximité.

    • Nourrir les animaux modifie leur régime alimentaire et peut être dangereux. Les singes deviennent ainsi agressifs et voleurs, par exemple.

    • Il est recommandé de ne pas utiliser de magnétophones ou autres appelants pour attirer et observer la faune, et de ne pas toucher les animaux, tant pour leur santé que celle des êtres humains.

    • Éviter de pêcher dans les lacs ou mers où certaines espèces sont rares ou en voie de disparition.

    • Il est important de respecter les réglementations en vigueur dans les réserves ou parcs naturels. Payer les taxes d’entrées ou de séjour permet la conservation et la préservation des sites. Exiger le reçu de ces taxes permet d’éviter le détournement de ces fonds.

    • Les accords pour la protection des espèces (CITES) – qui visent à protéger plus de 2 500 espèces d’animaux et 30 000 espèces de plantes menacées – interdisent le commerce de peaux, d’ivoire, d’écailles, de coraux, de coquillages, de même que l’importation d’animaux exotiques vivants.

    • L’eau potable est parfois une denrée rare qu’il faut utiliser avec parcimonie et éviter de polluer. Les voyageurs doivent préférer autant que possible les lessives sans phosphates, les savons et détergents biodégradables, faire leurs lessives et toilette en aval des habitations et à distance des points d’eau potable.

    • Il vaut toujours mieux obtenir l’autorisation pour utiliser le puits ou la pompe d’un village et ne pas se laver à proximité, même si les habitants le font.

    « Le patrimoine culturel inscrit l’histoire des générations futures »

    Le patrimoine culturel de chaque pays est unique et irremplaçable. Il requiert une attention particulière et des soins qualifiés, ainsi qu’une action préventive contre le risque de détérioration et de destruction. Le défi n’est pas seulement de préserver cet héritage aujourd’hui, pour notre génération, mais aussi de le sauvegarder pour celles qui nous suivront.

    Au rang des principales causes de dégradation de ce patrimoine extrêmement vulnérable figurent les restaurations inappropriées, la pollution, les intempéries et l’impact du tourisme. De simples gestes, comme caresser de la main une statue de marbre ou une fresque, provoquent un désastre quand ils sont répétés des milliers de fois par des visiteurs plus ou moins avertis. Ces sites sont inaltérables, pense-t-on et, puisqu’ils ont survécu pendant des siècles, ils sont éternels… Rien n’est moins vrai ! En voyage, gardez cette pensée à l’esprit Si cette conservation requiert l’intervention de spécialistes, des gouvernements locaux et d’institutions internationales (telles l’UNESCO, l’ICCROM), elle présuppose aussi un effort collectif et une prise de conscience individuelle.

    Tout en jouissant de ce patrimoine, évitez :

    • de dégrader les oeuvres d’art, les sites ou les monuments, notamment par des graffitis souvent ineffaçables,

    • d’acheter des objets ou des vestiges qui proviendraient éventuellement de sites pillés,

    • de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur historique ou symbolique unique,

    • de rapporter des "souvenirs" qui font partie du patrimoine naturel, y compris sous-marin,

    • de déplacer pierres et objets,

    • d’escalader les sites,

    • de heurter les parois décorées de fresques avec votre sac à dos,

    • de déposer des détritus et de laisser des ordures derrière vous, …et veillez à respecter les mesures prises par les autorités gouvernementales en matière de régulation des flux touristiques ou d’entrée sur les sites, ainsi que les politiques de mise en valeur, les travaux de restauration et de préservation des monuments."
     

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