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MONDUS VIVENDI

Un tour du monde en famille

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Carnet de route - Cambodge


Le mystère de la balance

Nous quittons Siem Réap en bus vers Phnom Penh, capitale aux allures de grande ville sans charme particulier. Les maisons sur maisonpilotis qui défilent au bord de la route sont en revanche magnifiques et collent parfaitement aux paysages, qu’elles soient dans leur plus simple appareil de bois et de feuilles ou plus modernes. Le charme d’un pays réside aussi dans sa capacité ou non à produire un habitat en adéquation avec son environnement, une esthétique spécifique, teintée d’une histoire et d’un savoir-vivre particulier.


Objectif numéro 1, obtenir nos visas pour le Vietnam ; ce qui se révèlera d’une facilité et d’une rapidité (on récupère nos passeports dès le lendemain) qui feraient presque oublier les 45 dollars par personne qu'il faut encore lâcher. Pour le prix, on nous offre gentiment une carte du pays, ce qui se révèlera très utile pour préparer notre itinéraire.


moineDans les rues de Phnom Penh, des moines aux robes safran et parapluies jaunes déambulent, recueillant les offrandes des fidèles en échange d’un chant ou d’une prière. Les monastères près des temples sont ouverts, et toute une vie s’organise autour des tuniques orangées qui sèchent au soleil. Lorsque les moines entament leurs chants avant de prendre leur repas, la femme ramassant les produits recyclables à côté s’agenouille et se joint à leurs prières. À l’autre bout de la chaine spirituelle, du côté du port, de vieux cons occidentaux arpentent les rues en quête de chair fraiche. Le Cambodge de la pauvreté pousse à la prostitution ou à la mendicité les victimes d’une société qui ne cache pas ses inégalités et l’amour des parvenus pour les Humers et autres 4x4 qui défient les rues.


Comme dans un album d’Hergé, nous cherchons à percer le « mystère de la balance » : des femmes nous sollicitent dans la rue en nous présentant un pèse-personne, telle une invitation à un exercice qui chez nous ne se pratique que dans la plus stricte intimité de la salle de bain. Des balances sont aussi présentes dans les halls d’entrée des guest-houses. Pourtant les problèmes de poids semblent loin des préoccupations des Cambodgiens, plutôt fluets.marché À moins que ce ne soit une façon détournée de faire remarquer aux touristes qu’ils feraient mieux de s’en tenir au riz, économique et diététique. Si celui-ci reste la base de notre alimentation, nous retrouvons au Cambodge les joies d’une plus grande variété dans les repas, ce qui n’est pas désagréable tout de même. Nous retrouvons ici Manu et Lydie, les cycloglobetrotters qui font le tour du monde en tandem avec leurs trois enfants, et que nous avions rencontrés en Malaisie. C’est l’occasion de partager nos expériences de voyage et, pour Titouan et Estéban, d’échanger et de jouer avec des enfants de leur âge et francophones.


Comme toutes les villes d’Asie, Phnom Penh a ses marchés pleins d’odeurs, de produits bizarres et de couleurs. Malgré la chaleur, la viande crue est exposée, défiant toutes les normes de conservation des aliments. Pourtant, depuis le temps que nous mangeons dans les cantines installées sur les trottoirs, nos estomacs résistent encore et toujours à l’envahisseur. Pourvu que ça dure !


balade au marché

Mais déjà il faut refaire les sacs pour rejoindre les rives du Mékong que nous descendrons vers Chau Doc situé peu après la frontière avec le Vietnam, dernier pays d’Asie et de l’année 2012. Le temps passe…

 

 

 

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