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MONDUS VIVENDI

Un tour du monde en famille

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Carnet de route - CHINE


Au jour le jour, Pékin
Le 3 septembre 2012 - Pékin

Impressions, suite.

Un matin, sous un ciel qui n’a pas l’air d’en être un, nous traversons Pékin en métro pour arriver quatre lignes plus tard au Parc olympique où les jeux se sont déroulés en 2008. Défiant les quelques gouttes qui tombent déjà, nous nous aventurons vers la forêt du parc d’où nous ressortirons complètement détrempés, non sans avoir salué quelques crapauds chinois profitant eux aussi de l’aubaine The nest-Pékind’une eau rafraichissante. Le Parc olympique est moins photogénique sous la grisaille, même si « the nest » (le nid), stade que l’on doit à un architecte français, laisse trainer ses reflets sur l’immense parvis.


La pluie a en outre le mérite de souligner davantage encore un aspect de la Chine : la multitude des petits boulots et le goût de l’opportunité. Dès les premières gouttes, les vendeurs de parapluies sont là, comme sortis de nulle part à point nommé, reprenant en cœur la même litanie nationale : j’ai ici ce qu’il vous faut ! Certains s’appuient sur la pire des inventions, le porte-voix électrique et portatif à micro-casque, made in china ; le must étant celui qui peut diffuser en boucle un message préenregistré, évitant à son bienheureux propriétaire les extinctions de voix de fin de journée.

VELO POUBELLE

Le poinçonneur des Lilas est ici chez lui et si les p’tits trous ont laissé la place à l’électronique (bien qu’à l’entrée des sites et spectacles, on poinçonne toujours de bon cœur), il y a toujours autant de monde pour assurer votre départ en métro après avoir scanné votre sac aux infrarouges. Pour prendre le bus, on rencontre d’abord une placeuse qui gère les files d’attente aux arrêts (costume fluo et micro-casque, le top du p’tit boulot).  À l’intérieur du bus, un guichetier vend les tickets près de la porte centrale. Le chauffeur ne fait que conduire, activité requérant en effet toute l’attention possible pour slalomer efficacement entre les piétons sans écraser les vélos.

Dans la rue de notre auberge à Pékin, il y a une poubelle tous les 30 mètres environ avec un cendrier et un compartiment pour le recyclage. RECYCLAGECe dernier est régulièrement vidé par des personnes (sans uniforme) qui doivent revendre les bouteilles vides. À cela s’ajoute une véritable armée de balayeurs à pied ou en tricycle (encore un costume fluo) qui ramassent avec une pince le moindre détritus sur la chaussée ou le trottoir. Des camions qui nettoient la route passent aussi régulièrement. Le résultat est sans appel : la rue est propre. Reste que tous les quartiers ne bénéficient pas de la même attention.
Sur une affiche du métro, on peut lire en chinois et en anglais 4 mots représentant le projet chinois : patriotisme, innovation, inclusion et vertu. Le confucianisme n’est jamais très loin. Quatre mots pour une civilisation des plus anciennes de la terre, une société en devenir et un pays en construction. Les chantiers sont partout et les briques grises typiques s’agencent à un rythme effréné dans les ruelles des hutongs (dont de nombreuses ont déjà été démolies) ou pour de plus vastes projets.

CHANTIERS

Une visite au Lama Temple, un des pluslama temple anciens monastères bouddhiques nous permet de découvrir une architecture magnifique, des moulins à prière et une ambiance religieuse où des centaines de bâtons d’encens sont offerts par des croyants venus ici pour se recueillir. Le lieu est magique, intime et apaisant. On y découvre un bouddha de 24 mètres de haut et 8 mètres de large, sculpté dans un seul tronc d’arbre de Sental blanc.


Ce soir, départ pour Xi’an, avec un train de nuit…

 

 

 

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