Arrivée prévue : le 9 mars 2013 - en provenance de Nouvelle-Zélande
Départ prévue : le 17 mars 2013
- Vers Los Angeles - USA
Puis départ le 20 mars 2013 - Vers le Costa Rica
Tahiti
Au « petit village », nous attendons le bus. Et attendons encore. Au « point information », on nous dit qu’il devrait venir, mais bon, il n’y a pas d’horaires, il passera aujourd’hui, peut-être. L’heure du ferry approche et nous avons bien une demi-heure de route. Un homme attend dans sa fourgonnette juste à côté. En fait, il vend des rames en bois accrochées à un portique que l’on croyait abandonné. Il accepte de nous emmener, pour le double du prix du bus. Le temps qu’il démonte sa « précieuse » marchandise, nous nous calons tant bien que mal dans les odeurs de chien mouillé. Venant des marquises, il vit ici depuis 43 ans, ayant vu l’île se transformer peu à peu, devenir de moins en moins Polynésienne, et de plus en plus chère. Nous arrivons au ferry juste à temps pour embarquer. Il s’en est fallu de peu.
À l’arrivée, nous retrouvons Vaea, amie de collège de Cathy venue s’installer ici, près de ses racines, à Tahiti. Nous passerons la nuit et la journée du lendemain avec Vaea, son ami Rodrigue, et ses deux enfants, Anuavai et Terehau. Ils habitent une maison à deux pas de la plage. L’île de Moorea offre en fond ses reliefs accidentés qui se dessinent dans la lumière déclinante du couchant. Les déferlantes se brisent sur le récif au large tandis que de nombreux groupes de locaux profitent de la plage en musique ou en paddle board, planche similaire au surf sur laquelle on avance debout à la rame. La tradition du surf à Tahiti précède l’arrivée des premiers Européens sur La Boudeuse, en 1767. Ceux-ci découvrirent alors une pratique leur paraissant incongrue et choquante, consistant à prendre du plaisir en se laissant glisser sur la vague avec une planche de bois. Les Tahitiens vivaient pour leur part un pied dans l’eau, l’autre sur terre depuis longtemps.
Les premières timidités passées, les enfants prennent un plaisir intense à jouer avec d’autres enfants dont ils partagent la langue et les jeux (ballon, tennis, wii, etc.). Titouan restera des heures à s’essayer à la pêche à l’épuisette avec son nouvel ami. Le lendemain, nous partons tous ensemble découvrir les 3 cascades, dans la partie nord de l’île. Le lieu est enchanteur avec cette eau claire qui dévale les pentes abruptes des montagnes tahitiennes. À la première cascade, quatre oiseaux blancs magnifiques ayant une longue traine survolent la scène avec majesté. La troisième sera l’occasion de se baigner dans une eau rafraichissante au pied de la cascade. Simple et magique !
Notre avion décolle en soirée et il est déjà temps de se rapprocher de l’aéroport de Faaa. Direction, Los Angeles, que nous atteindrons au matin après une nuit passée tant bien que mal, un peu plus près des étoiles que d’habitude. Nous quittons ainsi les cieux océaniens pour aborder notre troisième et dernier continent : l’Amérique.