Arrivée prévue : le 9 mars 2013 - en provenance de Nouvelle-Zélande
Départ prévue : le 17 mars 2013
- Vers Los Angeles - USA
Puis départ le 20 mars 2013 - Vers le Costa Rica
Los Angeles
C’est du métro aérien que nous apercevons tout d’abords la cité des anges, mi-américaine, mi-hispanique, tant tout est ici écrit dans les deux langues. Après un bus et trois métros, en compagnie d’une foule bigarrée et hétéroclite, nous atteignons le quartier de Hollywood, lieu mythique s’il en est. Les noms des rues qui nous entourent semblent familiers : Sunset boulevard, Melrose bvd, Beverly hills, Mulholland drive, Santa Monica, Malibu, toutes rendues célèbres par l’industrie du cinéma qui trouve ici son point culminant, tandis que les lettres HOLLYWOOD dominent du haut des collines voisines. Partout présents, les hauts palmiers donnent une tonalité particulière à la ville.
Nous parcourons « the walk of fame », cheminant parmi les étoiles gravées au sol, chacune portant le nom d’une personnalité marquante du cinéma ou de la musique américaine. Marylin Monroe, Louis Armstrong, Bugs Bunny, Tim Robbins, Walt Disney, etc., tous ont parcouru cette avenue mythique où les stars d’hier ou d’aujourd’hui incarnent le rêve américain. L’argent, le succès, l’ostentation... Une telle concentration de voitures de luxe où les Ford Mustang succèdent aux Corvettes n’est pas pour déplaire à Titouan et Estéban qui trouvent une énergie renouvelée à contempler les bolides et les vielles voitures américaines, qui n’ont rien perdu de leurs charmes. Mais Hollywood bvd, c’est aussi une haute concentration de clochards et de gens déjantés, comme l’envers d’un décor où tous n’ont pas leur place. Les personnalités les plus riches du monde vivent à deux pas des plus pauvres, dans une ville où une partie de la population vit sous le seuil de pauvreté. Combien de rêves sont venus s’échouer sur les rivages d’Hollywood pour une poignée d’Étoiles aux noms gravés d’or ?
Au menu du petit déjeuner inclus de l’hôtel, comme souvent ici, une cafetière et des donuts en tout genre. Bien assez pour aviver notre sens de l’exploration après une bonne nuit de sommeil dans un lit, calée entre deux nuits dans l’avion. Sur le plan, le LACMA muséum ne parait si loin, et pourtant il nous faudra bien plus d’une heure et demie de marche pour y parvenir, découvrant divers quartiers au fil de notre promenade urbaine. Outre des collections d’art contemporain ou amérindien, nous donnant un avant-goût d’Amérique latine, on y admire des toiles de maître : Picasso, Kandinsky, Paul Klee et le très américain Norman Rockwell. Quelques Français sont représentés, dont le tableau « la trahison des images » de Magritte, où il est écrit « ceci n’est pas une pipe »… sous une pipe. Le musée est vaste et rassemble des pièces du monde entier, de quoi faire un tour du monde et un voyage dans le temps par la même occasion.
Deux jours à L.A. ne laissent qu’entrevoir cette ville immense aux multiples facettes, donnant envie de creuser l’affaire. Mais nous retournons en fin d’après-midi en métro vers l’aéroport où nous patienterons jusqu’à 2h35 du matin pour embarquer vers le Costa Rica.