logo

MONDUS VIVENDI

Un tour du monde en famille

grenouille
carte ancienne accueil
Carnet de route - Australie


No worries

Le temps d’observer encore à Hanoi quelques scènes typiquement asiatiques, telle cette femme qui passe dans la rue avec une cloche en poussant un chariot, déclenchant un flot de personnes venant y déposer leurs sacs-poubelle, et nous nous envolons vers Singapour où nous ferons une escale de 6 heures sur notre route vers l’Australie. Ce sera pour nous l’occasion de mettre le site à jour, étant donné que le Vietnam reste un pays « ennemi d’internet », selon reporters sans frontière, et que tous les serveurs ne sont pas accessible. L’actualité parle d’ailleurs de ces blogueurs vietnamiens condamnés à de lourdes peines de prison pour avoir évoqué l’idée de la démocratie.


Nous débarquons à Adélaïde plus de 24 mouetteheures après notre départ d’Hanoi et une courte nuit dans l’avion. L’ambiance australienne est déjà là, dès la douane où on nous allège de quelques paquets de cigarettes (en trop) avec une courtoisie remarquable. Nous passons sans difficulté l’épreuve des chiens renifleurs veillant à prévenir l’introduction de substances prohibées (fruits, drogues, insectes, etc.), et nous voici en quête d’une voiture à louer. Après un comparatif rapide, nous repartons (à gauche) au volant d’une Hunday i30 qui doit nous mener d’Adélaïde à Melbourne. Il fait très chaud, mais c’est trop bon, on adore ça ! Nous faisons un petit tour de la ville et quelques courses pour un jambon beurre au bord de la rivière en compagnie de quelques mouettes et d’oiseaux bizarres.


adelaideAprès l’Asie, Adélaïde ressemble à un mirage. Tout est si propre, si calme, si serein. Les piétons attendent que le petit bonhomme soit vert pour traverser et que retentisse le signal sonore, destiné aux aveugles, qui équipe tous les feux de la ville. Les trottoirs sont larges et praticables et il devient possible de marcher sans être sollicités tous les 20 mètres. Le contraste est saisissant et la promenade dans la ville des plus agréable. Ne faudrait-il pas plutôt acheter un appart et se poser là ? Adélaïde est sans conteste une ville où il fait bon vivre et la gentillesse des gens que nous croisons ne fait rue pietonne à adelaideque confirmer le sentiment de douceur qui émane de ce lieu. La ville est parsemée d’églises et de monuments splendides à l’architecture coloniale ou plus moderne. Quelques jeunes jouent de la guitare ou du violon dans la grande rue piétonne qui traverse le centre-ville, par ailleurs bordé de parcs et jardins en tous genres. Sur le trottoir, des jouets d’enfants sont disposés dans de petites fontaines, sans que personne n’ait l’idée d’en voler. Il existe ici des campings où l’on paye simplement en déposant la somme affichée dans une boite.


Ayant acheté une tente à Hanoi, et mis en confiance par les 40°C en journée, c’est à même le sol et sans couvertures ni duvets que nous nous endormons dans un camping en bord de mer. C’était oublier que l’Australie est le pays des extrêmes et qu’il peut y avoir 30°C d’écart entre le jour et la nuit. Réveillés la nuit par le froid, nous sommes au Campingfinal réveillés par la chaleur dès que le soleil pointe à l’horizon. Si l’ambiance détendue qui règne ici nous ferait presque oublier nos courtes nuits, nous allons dès le matin faire des emplettes pour compléter notre panoplie de campeurs désormais plus prévoyants. Les enfants s’éclatent sur d’énormes coussins gonflables et se font des copains français de leur âge. Répondre aux sollicitations des autres reste difficile pour eux et Titouan redouble d’ardeur pour apprendre l’anglais. Dans le camping, nous ne sommes plus en compagnie de touristes, mais de vacanciers australiens profitant de l’été. Comme tout le monde parle anglais, la barrière de la langue est moins prégnante et le fameux accent australien n’est pas si prononcé que cela. Les Australiens ont le contact facile et engagent rapidement la conversation. Ils nous proposent plein de services (torchons, rallonges, etc.), nous voyant plutôt sous-équipés au milieu des 4X4 et caravanes rutilantes des campeurs, rôdés à l’exercice de la vie nomade érigée en art de vivre.


Nous descendons tranquillement vers coteCape Jervis d’où nous prenons un ferry hors de prix pour Kangaroo Island, un des meilleurs spots pour observer la vie sauvage australienne. En chemin les paysages splendides se succèdent tandis que les vagues déferlent sur les rivages à peine domestiqués… Australie, continent du bout du monde où l’on adopte volontiers la devise locale : « no worries » (pas de soucis) !

cap jerwis


 

 

 

 

cambodge sur la terre

Articles du carnet de route en Australie


De Melbourne à Sydney
Great ocean road
Bleu nature
Kangaroo Island
No worries
Itinéraire en Australie