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MONDUS VIVENDI

Un tour du monde en famille

grenouille
carte ancienne accueil
Carnet de route - MALAISIE
Coconut Temple

écoleAu petit matin, alors que les prédateurs nocturnes retournent se coucher, nous traversons une dernière fois la rivière Tembeling, prémisse d’une longue journée de route qui nous conduira 10 heures, deux bus et trois bateaux plus tard aux îles Perhentian, en mer de Chine méridionale. Mais avant de quitter le Taman Negara, nous assistons en attendant le bus, à une scène de vie magnifique : Il est 7 h 15 du matin et une « kantin » (cantine) est ouverte près de l’école où viennent déjeuner des élèves en uniformes soigneusement repassés. Costume cravate pour les uns, habit traditionnel pour les autres, mais un même menu : du riz à quelque chose dans une feuille de bananier que l’on mange avec les mains.CAMION Les scooters à 4 passagers déposent les enfants, cartables sur le dos et raquettes de badminton à la main. Tous se dirigent vers une école démesurée par rapport à la taille du village, flanquée en lisière de jungle. C’est une « english speaking sckool », m’explique un enfant. À côté, c’est l’école coranique. (voir aussi la rubrique "école et jeux").


En chemin, la Malaisie nous montre un visage agricole avec ses vastes palmeraies, ces camions chargés de gros troncs d’arbres, et les vaches qui ruminent au bord de la route. On découvre une grande disparité entre les maisons individuelles aux couleurs vives et les bicoques en bois ayant perdu depuis longtemps toute trace de peinture.

MAISONMAISON NEUVE


D’un port aux bateaux de pêche colorés, nous embarquons enfin vers les îles paradisiaques où nous resterons quelques jours. Le lieu répond parfaitement au cliché occidental de la belle plage : cocotiers géants, sable blanc, eaux cristallines, poissons de toutes formes et couleurs.

coconut écrit dans le sable

Il y a peu à dire sur ce genre d’endroits où il est pourtant si agréable de séjourner, loin de tout, des voitures, du bruit de la pollution. Les enfants profitent de la plage où nous bâtirons « Coconut temple », dédié à l’instant présent. L’éphémère construction ne résistera pas longtemps aux pluies tropicales qui s’abattent parfois sur l’île en fin de journée. Nous sommes dans un bungalow plutôt rustique à 10 mètres de la plage pour 25 € la nuit à quatre. Nous décidons de rester 4 jours ici où le temps s’étire paisiblement au rythme des ressacs. Un matin, l’eau nous semble plus fraiche. Effectivement, elle est descendue à 29°C ! On est dans un endroit où en cas de pluie, la mer reste l’endroit le plus chaud. Nous en ferons l’expérience très vite.

CONSTRUCTIONCOCONUT TEMPLE
Après le goûter, sous un beau soleil, nous partons explorer la jungle qui recouvre 95 % de l’île, dans l’espoir d’y croiser quelques singes. Nous en ressortons une heure plus tard sur l’autre versant de l’île quand tout s’assombrit soudainement. S’abat alors une pluie diluvienne. Nous voilà trempés et bloqués, les sentiers traversant la jungle étant impraticables et dangereux par ce temps. La nuit ne va pas tarder, profitant de l’épaisseur nuageuse pour devancer son heure. Nous nous en sortirons en négociant un retour en bateau, mais non sans avoir profité des paysages étonnants d’une mer tropicale sous la pluie à marée basse.


Le lendemain, le soleil est de retour pour une nouvelle journée de plongée, plage et baignade, le tout entrecoupé de travail scolaire. L’observation des écureuils, singes, lézards géants et singes volants ponctue nos promenades quotidiennes vers les meilleurs spots à châteaux de sable et autres jeux composés avec les ressources naturelles trouvées sur les bords de plage. Les Orang Asli nous servent alors de référence : il en faut peu pour être heureux !


BATEAUX COLORESLe mercredi 26 septembre 2012, nous partons vers Kota Bharu, au nord-est de la Malaisie. Nous trouverons ici son visage le plus traditionnel, dans une province réputée conservatrice où l’Islam trouve sa plus forte expression. La grande majorité des femmes portent le voile et les hommes plus âgés arborent des costumes traditionnels. Les scènes de vie sont ici plus exotiques dans une ville très authentique qui nous révèle un peu plus la Malaisie profonde.


Kota Bharu est une ville plutôt mocheMARCHE et polluée, mais c’est le bon endroit pour assister à des fabrications de cerfs-volants artisanaux, des lancers de toupies ou à des spectacles d’ombres chinoises. S’y déroulent également des concours de chants d’oiseaux avec un « stade » dédié à cette activité. Près du marché couvert, haut en couleur et déconseillé aux enfants (pratique de l’apnée obligatoire), des haut-parleurs diffusent, non point de la musique, mais des chants d’oiseaux ! Des femmes assises en tailleur sur leurs étals y vendent fruits, légumes et épices, entourées de mille couleurs.
Mais le train du lendemain affichant complet, nous avons dû écourter notre séjour ici et repartir le soir même avec le train de la jungle qui nous conduira en 13 heures à Kuala Lumpur, mais de nuit, malheureusement.

 

 

dés romains

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