logo

MONDUS VIVENDI

Un tour du monde en famille

grenouille
carte ancienne accueil
Carnet de route - Costa-Rica


L'envol

zipPartager quelques instants le vol d’un oiseau de proie planant dans les airs au-dessus d’une forêt dense et impénétrable ! Une telle sensation reste hors de portée, mais quelques expériences permettent de s’en approcher d’une façon ou d’une autre. Le « canopy tour » que nous empruntons consiste à réaliser un parcours au sein de la jungle à travers des ponts, ou plutôt des passerelles suspendues, des tyroliennes et autres descentes en rappel. Après une petite demi-heure de route à travers des palmeraies et un « massage costaricain » (être secoué dans une voiture), nous enfilons notre équipement : casque, baudrier et mousquetons ; et en route…


araignéeDe fils en chemins, nous voici sur une petite plateforme, quasiment au sommet d’un arbre immense, trônant à plus de 40 mètres de hauteur. Vu d’ici les prouesses des singes et autres animaux se jetant d’un arbre à l’autre n’en paraissent que plus remarquables. Au passage, une grosse araignée reste figée au centre de sa toile. À quelques centimètres de là, le mâle, ridiculement petit par rapport à la femelle, semble se tenir en retrait. Sait-il peut-être qu’une fois l’acte sexuel accompli, celle-ci le dévorera sans regret ?

 


Diego, le boss d’El Santuario, plutôt jeune, plein d’humour et convivial devient rapidement le meilleur ami d’Estéban qui enchaine les tyroliennes avec un plaisir intense. De son côté, Titouan franchit avec bravoure les 1300 mètres de la plus longue tyrolienne d’Amérique latine. Quelques morceaux d’ananas gorgés de sucre sont les bienvenus à l’arrivée, au milieu des papillons qui virevoltent.


TITOUANLes gros rouleaux qui déferlent sur la plage se prêtent magnifiquement à quelques séances de bodyboard le matin alors que la chaleur écrasante de l’après-midi invite plutôt au repliement prudent vers la piscine ou le plumard. Bref, le rythme est plutôt tranquille et nous en profitons pour préparer un peu la suite de notre voyage. L’ambiance dans l’auberge évolue au gré des arrivées et départs, passant de l’animation des familles costaricaines en week-end aux rencontres avec des voyageurs de tous bords allant dans différentes directions. Chacun son voyage, ses expériences, ses galères que nous partageons autour d’un repas ou d’un café.


Nous retournons la veille de notre départ dans le parc National Manuel Antonio. Après bébé paresseuxun petit serpent, ce sont les singes écureuil qui attirent notre regard. Assez farouches, ils disparaissent au bout de quelques minutes, happés par l’épais feuillage de la canopée. Plus loin, une maman paresseux dort avec son bébé à la fourche d’un arbre. Le spectacle est touchant et résume bien cette vie foisonnante au Costa Rica qu’il importe de préserver. Certains crabes des forêts ne vont jamais à la mer, préférant la protection de leurs terriers. Certains de ces crabes aux couleurs vives grimpent aux arbres, ce qui semble plutôt curieux et amusant.

crabe

Un dernier regard sur les vagues en attendant le bus local qui nous conduira, fenêtres grandes ouvertes, vers San José, pour une ultime nuit en Amérique centrale. Nous découvrons un nouveau quartier de San José, aussi laid que les autres, où une agitation frénétique semble secouer la ville. Les vendeurs de babioles continuent de crier à tous les coins de rue ou stationnent aussi les mendiants, les policiers en vélo et les vendeurs de billets de loterie.

soleil rouge


Il est temps pour nous de prendre de la hauteur et de céder la pollution au manque d’oxygène de Cusco !

 

cambodge sur la terre

Articles du carnet de route au Costa-Rica


L'envol
Eloge de la lenteur
Côté caraïbes
Au pays des toucans
Les eaux vives
Le vol du quetzal
Pura vida
Itinéraire au Costa-Rica