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MONDUS VIVENDI

Un tour du monde en famille

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Carnet de route - Nouvelle-Zélande


Sur la route des volcans

Quelques heures de bus nous mènent au terminal du ferry traversant le détroit de Cook, du nom du célèbre navigateur anglais qui (re)découvra la Nouvelle-Zélande en 1769. Les trois heures de traverséedétroit de l’île du sud à l’île du nord permettent de contempler les côtes sauvages tandis que le bateau sillonne les eaux bleues entre les chenaux naturels du « Strait Cook ». Wellington, la capitale, nous attend de l’autre côté, avec ses maisons de bois coloniales et ses rues tranquilles. Le vent souffle ici, comme d’ordinaire, et aura raison d’un des montants de notre tente, à peine montée dans le jardin d’un backpacker en centre-ville, accueillant autant de voyageurs que de gens en quête de stabilité. Un bon rouleau de scotch de chez New-world, le supermarché néozélandais, permettra une réparation de fortune, mais efficace. La tente tient debout et c’est tout ce qu’on lui demande.


WELLINGTONNous abordons la visite de Wellington par ses superbes jardins botaniques qui surplombent la ville et que l’on rejoint au moyen d’un funiculaire d’époque. Nous suivons le sentier marqué de fleurs orange et pourpre peintes au sol en direction de la ville. Un parcours de quiétude qui traverse sur la fin un cimetière juif où des clochards maoris dansent sur « you’re the one that I want », la musique de Grease. Étrange mélange que tout cela !


La visite du musée Te Papa nous prendraTE PAPA une bonne partie de l’après-midi pour n’en faire qu’un petit bout. Les animations interactives sur la géologie et la vie sous-marine sont passionnantes, notamment le seul spécimen de calamar géant visible et le simulateur de tremblement de terre. Des trolls géants du « Seigneur des anneaux » gardent l’entrée, juste avant la carte lumineuse et interactive de la nouvelle Zélande qui occupe le plancher d’une grande salle.


volcanNous embarquons le lendemain à bord d’une vieille Nissan Sunny d’occasion louée dans une petite agence pour moitié des prix courants. Une bonne affaire pour parcourir pendant les 3 semaines suivantes l’île du nord au gré des vents. Nous prenons la route N° 1 qui traverse des paysages plutôt plats avant de prendre du relief sur fond de montagnes aux sommets enneigés et de cônes volcaniques à la silhouette à la fois familière et inquiétante. Le parc national Tongariro abrite plusieurs volcans actifs dont s’échappe une fumée blanche. La dernière éruption du Mt Ruapehu ne remonte qu’à 1995, une broutille volcan du lacsur l’échelle géologique. Il reste un des volcans les plus actifs du monde, et, de ce fait, une partie des sentiers de randonnée sont fermés au public. Nous passons une nuit à ses pieds dans la bourgade de Turangi, avant de l’observer le lendemain, après une petite randonnée, des rives d’un des nombreux lacs du coin, vestiges d’une activité volcanique intense.


Le plus grand d’entre eux est le lac Taupo, résultant d’une des plus grosses éruptions volcaniques jamais enregistrées, il y a à peine 1800 ans. On a retrouvé des cendres dans la glace du Groenland et le ciel a rougeoyé jusqu’à Rome. Heureusement, à cette époque la Nouvelle-Zélande était encore vierge de tout peuplement humain, les premiers Maoris étant venus de Polynésie au XIVe siècle. Reste aujourd’hui un lac plus grand que Singapour, capitale de la pêche à la truite. Nous installons notre tente non loin de ses rivages, dans un HUKA FALLScamping où nous bénéficions de deux grandes piscines d’eau minérale chauffées à 40°C ! Que c’est bon de se délasser dans cette eau pure enflammée par le magma. Les enfants s’éclatent sur le toboggan aquatique géant procurant de fortes sensations de vitesse. Mais Taupo recèle d’autres merveilles, telles les « Huka falls », où 220 000 litres d’eau à la seconde s’engouffrent dans un ravin avant de plonger de 9 mètres de haut. La force de la nature s’exprime ici dans les reflets turquoise des eaux limpides de la « Waikato river » dans un paysage enchanteur.


Non loin de là, juste à côté d’une vaste une usine géothermique et ses kilomètres de tuyau, nous découvrons les « Warakei terrasse ». L’eau à 130°C d’un geyser forme jour après jour des terrasses de silice en cascade, abritant de petits bassins d’une eau d’un bleu laiteux, que l’on aperçoit au gré des warakei terassemouvements du nuage de vapeur qui émane de ce lieu absolument magique. La nature a décidément une imagination débordante quand il s’agit d’inventer des paysages époustouflants. Dans un jardin luxuriant, les nuances de blanc, de bleu, de beige et d’orange forment un ensemble harmonieux au sommet duquel trône une eau bouillonnante, chauffée un kilomètre et demi plus bas par les mêmes forces qui ont donné forme à la Terre.

 

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