Auckland
Abritant le tiers de la population 
néozélandaise avec ses 1,4 million d’habitants, Auckland est « La ville » de ce pays relativement isolé du reste du monde, malgré des liens commerciaux privilégiés avec l’Australie. Nous nous installons dans un backpackers près de Queen street, l’artère centrale descendant vers le port qui abrite de luxueux yachts et voiliers. Les containers qui s’empilent dans la partie industrielle sous les grues gigantesques servent de décoration dans la partie plaisance dans une marina agréable et conviviale. Ce mélange d’industrie et de plaisance qui cohabitent harmonieusement étonne et ravie à la fois.
Nous prenons de la hauteur tandis que l’ascenseur de la "sky-tower" s’élève rapidement, laissant voir le sol s’éloigner par son plancher de verre. D’en haut nous contemplons cette ville charmante et sacrément cosmopolite. Indiens, Asiatiques, Maoris et « anciens Européens » partagent cet espace, des quartiers d’affaires aux maisons de banlieue qui s’étalent à l’infini dans toutes les directions.
Nous tombons en plein festival 
culturel et en profitons pour aller voir un spectacle pyrotechnique, « The breath of the volcano », mené de main de maitre par une équipe française. Dans un grand parc, à la nuit tombée, se succèdent effets spéciaux et feux d’artifices relatant la vie d’un volcan. Nous partageons ce spectacle avec des Français installés depuis quelques années en Nouvelle-Zélande.
En première partie, un groupe maori exécute des danses traditionnelles, dont le fameux Hakka, 
rendu célèbre par la meilleure équipe de rugby, les All blacks. Le rugby est le sport national, partageant la vedette avec le cricket, dont nous observons quelques passes tandis que les enfants s’amusent sur une des nombreuses aires de jeux.
Quelques jours à Auckland offrent des opportunités de shopping. C’est ainsi que nous renouvelons les maillots de bains fatigués des garçons. Pour les tailles, Estéban (5 ans et demi) repartira avec du 2 ans trouvé au rayon layette. Mais non, nous ne sommes pas des miniatures ! C’est sur ces notes que nous achevons notre périple en Nouvelle-Zélande, non sans jouer avec le temps en partant vers Tahiti. En effet, nous partons le 10 mars et arrivons la veille, le 9 mars, après 5 heures de vol. De quoi perdre la tête ! Mais le voyage, c'est aussi l'expérience de la relativité !!!
